UFC-QUE CHOISIR MEUDON-ISSY-VANVES-MALAKOFF

ADHÉSION SYMPATHISANT

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C’est contribuer au changement en participant à la construction de nos positions et actions, tant locales que nationales.

C’est faire bloc pour influencer les décideurs publics, faire pression sur les professionnels.

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« L’adhésion sympathisant » est l’adhésion au projet associatif, à la cause défendue par l’UFC-Que Choisir. En cas de litige avec un professionnel ou de recours à nos services, une participation forfaitaire aux frais de fonctionnement vous sera demandée : 15 euros pour un traitement en ligne, 5, 15 ou 30 euros en présentiel, selon l’association locale.

18 avril 2021

APPEL du COLLECTIF INTER-ASSOCIATIONS POUR LA SANTÉ ENVIRONNEMENTALE

L’Union fait la Force !

Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, nous devons faire de la santé environnementale un pilier du système de santé.

La pandémie de Covid-19 exacerbe les crises environnementale et sociale préexistantes. Elle doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour faire face au défi de futures crises sanitaires d’origine infectieuse.

Si le système de soins résiste, jusqu’à présent à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques, en établissant le second pilier du système de santé complémentaire au système de soins : la santé environnementale.

La crise sanitaire révèle encore davantage les liens très forts entre l’environnement et la santé. Si la naissance des zoonoses apparaît liée à la destruction et l’exploitation de la biodiversité, les conditions de leur développement sont liées à plusieurs facteurs parmi lesquels la fragilisation des populations atteintes de maladies chroniques.

Dans de telles circonstances, la santé publique ne peut se focaliser uniquement sur le curatif, certes indispensable, mais doit d’urgence intégrer la prévention primaire, pour permettre à chacune et à chacun de ne pas tomber malade à cause de son environnement.

Il est urgent de revoir notre modèle de santé, de changer de paradigme et de référentiel, de penser la santé par une approche « Une seule santé », alliant les santés humaine et animale, ainsi que celle des écosystèmes, favorisant la perpétuation des espèces et des humains dans de bonnes conditions reproductives.

Il est essentiel de réduire les pollutions d’origine humaine, qu’elles soient chimiques, physiques ou biologiques, et leurs potentiels effets cocktail.

Il est urgent de préserver et restaurer la qualité de l’alimentation, des eaux, de l’air ou des sols, sans oublier de prévenir les causes de troubles de la santé mentale sur le long terme, en forte croissance dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

La Commission européenne a fixé l’objectif « Zéro pollution en 2030 » et l’Assemblée générale de l’ONU a adopté en 2015 dans les Objectifs de Développement Durable, la diminution de la mortalité par maladies chroniques de 30 % et l’arrêt de la progression de l’obésité et du diabète.

Le moment est venu de provoquer le « big bang » des institutions sanitaires et sociales et d’y associer les mouvements citoyens pour parvenir à ces objectifs et éviter que de nouvelles crises ne surviennent avec leurs conséquences désastreuses pour la société.

Nous, collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, de la santé, des femmes, des droits, des consommateurs, d’associations familiales, de professionnels et de malades, de collectifs et de syndicats, réunis au sein du Collectif Inter-associations pour la Santé Environnementale, demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour que l’environnement dans lequel nous évoluons garantisse notre santé, celle de nos enfants, de nos proches, de la population tout entière.

Nous décidons de nous rassembler pour :

  • Dénoncer les lacunes des politiques publiques actuelles en termes de santé environnementale.
  • Porter une voix collective dans les médias et les relais de communication, auprès du Gouvernement, des institutions et des personnalités politiques, pour défendre une vision partagée de la santé environnementale.
  • Peser auprès des forces politiques à l’occasion des élections départementales, régionales et présidentielles pour que soit proposée une politique de santé environnementale lors des prochaines échéances électorales.
  • Proposer des solutions opérationnelles, notamment institutionnelles, pour construire une politique publique de santé environnementale en France.
  • Innover en termes de participation citoyenne en faisant remonter depuis les territoires, les volontés citoyennes, notamment en fédérant de grandes conférences citoyennes régionales de santé environnementale, en mobilisant et en sensibilisant le grand public.

Nous nous engageons, chacune et chacun, à faire de la santé environnementale un pilier du système de santé.

Personnes et associations signataires

Mallory ANDRIANTAVY GUYON et Muriel AUPRINCE, Coll’Air Pur Santé

Arnaud APOTEKER, Justice Pesticides

Alain BAZOT, Président UFC-Que Choisir

Thomas BOURDREL, Collectif Strasbourg Respire

Gérard BAPT et Chantal L’HOIR, Association Française des Malades de la Thyroïde

Michel BESNARD, Collectif de soutien aux victimes des pesticides Ouest

René CADOT, Action Santé Solidarité

Elisabeth CARBONE, Miramap

André CICOLELLA, Réseau Environnement Santé

Alain COLLOMB, Association Santé Environnement France

Nathalie DELPHIN, Syndicat des Femmes Chirurgiens-Dentistes

Laure DUCOS, Greenpeace France

Cathy et Richard FAITG, CES 74

Chloé FOURCHON, Les Petites Z’étincelles

Laura GERARD, Confédération syndicale des familles

Lamia KERDJANA, Jeunes Médecins

Christian KHALIFA, Indecosa CGT

Philippe LADOUGNE, Warrior Enguerrand

Laurent LALO, Collectif Regards

Malik SALEMKOUR, Ligue des Droits de l’Homme

Didier LAMBERT, E3M, campagne Pour des vaccins sans aluminium

Christine MALFAY-REGNIER, SOS-MCS

Agnès MAURIN et Philippe PALAT, Ligue Contre l’Obésité

Véronique MOREIRA, WECF France

François MOURGUES, C2DS

Guillaume MULLER, Collectif Air Santé Climat

Tania PACHEFF, Cantine sans plastique France

Sophie PELLETIER, PRIARTEM Ondes-Santé-Environnement

Alice PILLOT, PEPS’L

Virginie RIO et Céline FOURDRINOY, Association Collectif BAMP !

Carole ROBERT, Fibromyalgie France

Marie-Odile SOYER-GOBILLARD, HHORAGES France

Ghislaine SICRE, Convergence Infirmière

Jacques TESTART, Sciences Citoyennes

Marie THIBAUD, Collectif Stop aux cancers de nos enfants

Mathé TOULLIER, Association des Familles Victimes du saturnisme

Stéphane VEDRENNE, Eva pour la Vie, Fédération Grandir sans Cancer

Francois VEILLERETTE, Générations Futures

Stéphanie VILLE, Aidons Marina, Fédération Grandir sans Cancer

 

 

15 avril 2021

P.E.L – L’UFC QUE CHOISIR ASSIGNE LA BANQUE POSTALE DEVANT LE TRIBUNAL JUDICIAIRE

 

le 31 mars 2021

La Banque Postale contraint depuis quelques mois ses clients détenteurs d’un plan d’épargne logement (PEL) à ouvrir un compte courant payant sous peine de clôturer leur PEL. L’UFC-Que Choisir, considère cette pratique comme illégale et assigne aujourd’hui la Banque Postale devant le Tribunal Judiciaire de Paris.

Ouvrir un compte courant payant et mettre en place des versements réguliers ou voir son PEL clôturé, c’est l’alternative que La Banque Postale impose par courrier à ses clients.

Au prétexte d’exigences réglementaires, l’établissement bancaire oblige l’ouverture d’un compte courant auprès d’elle, au prix de 13,20 € minimum par an et pouvant être facturé près de 100 €(1).

Pourtant, le PEL est un produit gratuit et aucune disposition légale n’impose à son détenteur d’ouvrir également un compte courant dans la banque concernée.

Certains clients ont refusé la demande de la banque, d’autres ont démontré qu’ils respectaient la seule exigence réglementaire, à savoir des versements réguliers. Mais tous ont vu leur PEL clôturé.

Face aux nombreux signalements de consommateurs, l’UFC-Que Choisir est intervenue auprès de l’établissement bancaire pour lui demander de respecter le cadre légal.

La Banque Postale maintient sa position, tout en acceptant de faire évoluer le contenu de son courrier.

 

Cette réponse n’étant pas satisfaisante, l’UFC-Que Choisir assigne donc aujourd’hui La Banque Postale devant le Tribunal Judiciaire de Paris afin de :

  • Faire stopper immédiatement les pratiques de La Banque Postale visant à imposer l’ouverture d’un compte courant en cas de détention d’un PEL ;
  • Faire cesser les clôtures de PEL sur ce motif.

(1) Dans le cadre de la souscription d’une offre groupée de services « compte individuel – Alliatys Plus ». coût 22,20 € par trimestre, soit 88,80 € par an. Source : Document d’information tarifaire de la Banque Postale 2021.

 

 

 

 

2 avril 2021