LA LETTRE DU CONSOMMATEUR – 2ème TRIMESTRE 2022
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et ne manquez pas de venir nous rencontrer à une de nos permanences au moindre litige, même pour un simple conseil.
Nous offrons ci-dessous un large extrait de ce numéro réservé gratuitement à nos adhérents. Et voyez comme nous avons bien travaillé pour défendre les Adhérents à notre Association Locale.
Au sommaire de ce numéro :
Les actualités locales :
Notre A.G : Résultats – Enquête locale
La présence de l’UFC à Vanves
Les actions de l’UFC Que Choisir :
Accord UFC et Banque Postale : PEL
Démarchage en Assurance
Résiliation Assurance Emprunteur ressuscitée
Informations utiles :
Assurance SFAM et ses dérives
Arnaques sur BlaBlaCar
Les Vide Greniers
Vos litiges et la force de nos juristes :
Une assurance sans parole – Un logement qui s’agrandit
Vendu 2 fois – Numéricable / SFR
Remboursements Vols annulés – Covid
Arnaque à la Carte Vitale
Une Assurance qui ne tient pas ses promesses :
Pour obtenir gain de cause, il nous aura fallu 3 mois ! – prendre connaissance de 120 documents dont 69 pages de conditions générales et particulières d’un contrat d’assurance multirisques habitation et multiplier les échanges avec notre adhérente, Madame G. pour laquelle son assureur refusait toute indemnisation d’un sinistre survenu dans son appartement sous prétexte de prescription.
Or la teneur du dossier de Madame G. prouvait de manière indéniable que l’assureur avait été informé des raisons pour lesquelles notre adhérente ne pouvait faire avancer son dossier (son appartement géré par un bailleur social qui, comme nombre de bailleurs sociaux, sont très longs à faire exécuter les travaux de réparation à leur charge, nécessaires et demandés par l’assureur depuis 2015 !).
Celui-ci avait semblé comprendre la situation puisqu’il envoyait, en 2017, un courrier à notre adhérente, lui confirmant que le délai de prescription ne serait exceptionnellement pas appliqué ! (la prescription habituelle est de deux ans).
Las ! Lorsqu’il s’est agi d’obtenir enfin son indemnisation, Mme L.G. s’est vu refuser par deux fois un remboursement. Elle nous a alors contactés.
Nous avons pris son dossier en charge et avons commencé nous-mêmes par avoir un 3ème refus … Mais l’’étude du dossier montrait que nous avions bonne raison d’insister. En effet, l’assureur a fini par se rendre à nos arguments et a procédé à l’indemnisation de Mme L.G à hauteur de 1.830 €.
Car les juristes de notre Association Locale sont opiniâtres, rien ne les arrête !
La COVID – Vol annulé :
Monsieur D. travaille en Chine. Il devait donc, après un séjour en France reprendre son poste à Shanghaï par un vol prévu le 23/11/2020. Oui mais : « Covid-19 : la Chine ferme ses frontières aux voyageurs étrangers (Par euronews avec AFP. Mise à jour 06/11/2020) N’ayant obtenu pour remboursement que 45,38 € sur 1.678,17 €, il nous confie son dossier.
Le 2 novembre 2021, nous écrivons donc au service client de GO-VOYAGE, plateforme où il a réservé et payé son billet en rappelant que le Règlement européen N° 261/2004 du 11/02/2004 toujours en application donne droit à remboursement de billet sous 7 jours. Nous précisons que nous en avons la preuve. En effet, par son courriel du 26 août 2021 à M. L.D. AIR FRANCE – KLM indique « que le billet a bien été remboursé et encaissé directement par Go Voyages, c’est-à-dire vous-mêmes » Et pourtant, vous n’hésitez pas à indiquer à notre adhérent, dans votre mail du 8 octobre 2021 que :
« Le billet d’avion que vous avez acheté référence TFAPM8 est un billet non remboursable selon les termes de la compagnie aérienne et c’est la raison d’un remboursement de 45,38 € seulement pour frais d’aéroport». Nous pensons donc, que vous avez gardé la différence soit 1.632,79 €.
Il nous aura fallu deux LR/AR dont une à Barcelone siège social, de nombreux courriels, quatre mois de persévérance, pour qu’enfin :
« Le miracle s’est produit !!! Le 21 mars le remboursement de 1.632,79 € est arrivé.
Bravo et un grand merci pour vos nombreuses démarches qui ont abouti à ce résultat positif.
J’avoue que je n’y croyais plus Ouf ! Mais quelle énergie dépensée pour ce
remboursement qui aurait dû avoir lieu rapidement. Encore merci à vous et à l’UFC »
Une nouvelle arnaque à la carte vitale :
Vous avez peut-être pu prendre connaissance de l’article de notre revue Que Choisir en date du 7 mai qui s’intitule :
– L’arnaque au renouvellement de la carte vitale fait des ravages :
« https://www.quechoisir.org/actualite-assurance-maladie-l-arnaque-aurenouvellement-
de-la-carte-vitale-fait-des-ravages-n100644/ »
Ce matin 14 mai, notre premier consommateur venait à la permanence d’Issy les Moulineaux pour ce sujet. Alors qu’il sortait d’un rendez-vous médical où il venait d’apprendre une mauvaise nouvelle, il reçoit sur son portable un appel lui demandant de procéder au renouvellement de sa carte vitale et il s’est laissé embobiner par un interlocuteur persuasif lui demandant entre autres, de demander à sa banque d’augmenter le plafond de sa C.B. Finalement, il s’est fait escroquer de 9000 euros et sa Banque Boursorama ne veut pas le rembourser au motif qu’il a fait une authentification forte !
Abonné à la revue Que Choisir il a interrogé, comme son abonnement le lui permet, les juristes de l’UFC Que CHOISIR national qui lui ont communiqué deux articles du droit bancaire pouvant l’aider dans son argumentation contre sa banque.
Hélas, localement, nous ne pouvons faire plus que notre Fédération car comme cette dernière le souligne, il faut être prudent et interroger les organismes concernés avant d’agir. Attention aussi ! avec l’authentification forte pratiquée, la banque est protégée.
Les conseils de l’UFC :
Ne transmettez jamais d’informations personnelles avant d’avoir vérifié la véracité d’un message. Dans cet exemple, il aurait fallu contacter l’assurance maladie (améli) pour savoir si l’information reçue était authentique. Elle aurait répondu notamment que l’actualisation de la carte Vitale ne s’effectue jamais en ligne.
Si vous avez été piégé, déposez plainte à la gendarmerie. C’est un prérequis pour se faire rembourser par la banque. De plus, en cas de nombreuses plaintes, une enquête peut être déclenchée.
Signalez l’escroquerie dont vous avez été victime sur le portail cybermalveillance : https://www.cybermalveillance.gouv.fr qui délivre des conseils sur les réflexes à adopter et les démarches à réaliser. Vous pouvez aussi faire un signalement sur le service en ligne : https://www.service-public.fr (Perceval)