UFC-QUE CHOISIR MEUDON-ISSY-VANVES-MALAKOFF

ARNAQUES ! PRÊTS IMMOBILIERS & RACHATS DE CRÉDIT /

 

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) alerte le public sur la recrudescence ces dernières semaines de fausses offres de prêt immobilier ou de rachat de crédit qui entrainent un risque de pertes importantes pour les victimes.

Ces arnaques reposent dans leur grande majorité sur l’usurpation de l’identité de courtiers et d’établissements de crédit autorisés à exercer en France.

S’agissant des fausses offres de crédit immobilier, généralement, les victimes transmettent leurs coordonnées en répondant à des publicités sur les réseaux sociaux ou sur de faux sites de comparateurs de crédits (cf. annexe). Elles sont ensuite démarchées par téléphone et par courriel par des escrocs qui se présentent comme appartenant au personnel de courtiers autorisés à exercer en France.

Pour crédibiliser leur discours, les escrocs utilisent des documents ayant pour entête des logos d’établissements autorisés à octroyer des crédits en France. Après signature de la fausse offre de crédit, les escrocs demandent aux victimes de verser leur apport personnel par virement sur des comptes qui sont parfois ouverts auprès des établissements dont l’identité est usurpée.

S’agissant des fausses offres de rachat de crédit, très souvent les victimes ont réalisé récemment des travaux de rénovation énergétique (panneaux solaires, pompes à chaleur, isolation, etc.). Elles sont démarchées, par téléphone ou par courriel, pour leur proposer un rachat de crédit par des personnes se présentant, là encore, comme appartenant au personnel de courtiers autorisés à exercer en France, voire du ministère de la Transition écologique. Les victimes vont ensuite transmettre tous les éléments nécessaires à la réalisation d’une demande de prêt.

Lorsque le crédit est octroyé et les fonds débloqués, les victimes sont invitées à faire un virement pour solder le premier crédit. En réalité, le compte désigné est celui de l’escroc et les victimes se retrouvent à devoir rembourser leur ancien crédit mais également le nouveau.

Avant de répondre à une offre, il est prudent de vous assurer que votre interlocuteur est bien employé par la société à laquelle il se réfère en effectuant un contre-appel au siège de cette société à partir d’un numéro que vous avez trouvé vous-même.

Par ailleurs, les escrocs utilisent de multiples noms de domaine ressemblant à ceux des établissements ou des courtiers autorisés à exercer en France (cf. annexe). A ce titre, l’ACPR publie des listes noires recensant les noms de domaine ayant déjà été identifiés dans le cadre d’offres frauduleuses et recommande de les consulter pour vérifier que le site concerné n’y figure pas.

Si vous avez été victime, l’ACPR vous invite à déposer une plainte dans les meilleurs délais.

Reprenez notre article mis en avant sur le tourniquet de présentation intitulé :

LES INTERMÉDIAIRES – BESOIN D’AIDE POUR SIGNER UN CONTRAT : ASSURANCE – CRÉDIT – PLACEMENT :

et avant toute action, consultez  L’ORIAS qui est un registre unique pour tous les professionnels intermédiaires courtiers.  (source INC)

 

 

14 septembre 2024

ACTION DE L’UFC Que CHOISIR / AIRBAGS TAKATA :

  • L’UFC-Que Choisir met en demeure Stellantis

    Publié le 24 juin 2024

    Face à l’ampleur des plaintes qu’elle reçoit de consommateurs légitimement inquiets de l’immobilisation forcée de leurs véhicules, et l’absence de solutions concrètes de substitution proposées par le groupe Stellantis, l’UFC-Que Choisir met en demeure le groupe automobile dont l’incurie dans cette procédure de rappel est patente. L’association l’enjoint d’avoir à mettre en place des solutions concrètes permettant de pallier l’immobilisation imposée (par exemple : la prise en charge et la mise à disposition d’un véhicule de courtoisie / location) et à garantir une réparation rapide des véhicules affectés afin d’assurer la sécurité des consommateurs. À défaut de réponse et d’engagements satisfaisants dans le délai d’un mois, l’UFC-Que Choisir engagera toutes actions judiciaires utiles afin de préserver les droits des consommateurs et de défendre l’intérêt collectif de ces derniers.​​​​

    Lettre ouverte adressée à Monsieur Thierry Koskas (copie à Monsieur Carlos Tavares) à titre de mise en demeure s’agissant des défaillances constatées dans la mise en œuvre de la campagne de rappel « Stop Drive » des C3 et DS3 équipées d’airbags Takata.

     » Monsieur le Directeur Général,

    En ma qualité de Présidente de l’UFC-Que Choisir, première association de consommateurs de France, je me vois contrainte d’avoir à vous interpeller publiquement face à l’ampleur des plaintes que nous recevons de consommateurs inquiets du fait de votre incurie dans la gestion de la campagne de rappel liée à l’affaire des airbags Takata.

    Face aux défaillances, aussi historiques que multiples, de votre groupe dans l’exécution de l’obligation générale de sécurité et de conformité lui incombant en l’espèce, et compte tenu de l’urgence évidente à mettre en place des solutions concrètes permettant de garantir la sécurité des consommateurs et la cessation des troubles provoqués, j’entends vous faire injonction, pour les motifs exposés ci-après dans cette lettre ouverte :

    1. D’assurer la mise en œuvre systématique et efficace de toutes mesures de substitution permettant de pallier l’immobilisation forcée des véhicules, suite à votre injonction d’arrêt de conduite (« Stop Drive »), celle-ci ne trouvant à l’évidence son origine que dans votre gestion désastreuse de cette crise industrielle, pourtant très largement prévisible ;
    2. De prendre sans délai, eu égard à la gravité du dysfonctionnement mortel identifié, toutes les mesures à même d’assurer au consommateur la fixation, sous 3 mois maximum, d’une date de réparation effective (ceci passant, dans ce même délai, par l’envoi au consommateur du code lui permettant le remplacement sans frais des airbags ainsi que la réalisation effective de la réparation idoine).

    Depuis le début du mois de mai 2024, l’ensemble de notre réseau associatif est en effet assailli par les appels de milliers de consommateurs, légitimement inquiets et exaspérés par votre gestion pour le moins calamiteuse de cette procédure de rappel et d’immobilisation sans précédent. La situation infligée aux consommateurs, qu’ils résident en outre-mer ou en métropole, ne saurait perdurer plus longtemps.

    Sur le caractère ineffectif et insuffisant du seul « Stop Drive »

    Force est de constater que l’injonction qui a été faite aux consommateurs, en dernier lieu, de « cesser immédiatement de conduire » leurs véhicules, pour prévenir un « risque avéré de blessures graves voire mortelles », est, outre son caractère terriblement tardif, très insuffisante.

    Il ressort ainsi de l’analyse des principaux signalements qui nous ont été adressés que les propriétaires des véhicules visés rencontrent les plus grandes difficultés, voire sont confrontés à une impossibilité :

    1. D’obtenir, dans un délai acceptable, un rendez-vous de remplacement des airbags défectueux – et la possibilité ainsi de réutiliser leurs véhicules – ;
    2. De se voir proposer par Stellantis une solution efficace de substitution leur permettant de se déplacer librement, le nombre de véhicules de courtoisie rendus disponibles étant bien trop insignifiant par rapport au volume de véhicules concernés et en attente de réparation.

    Votre incurie dure maintenant depuis plusieurs mois, malgré votre campagne « Stop Drive », alors que le danger mortel persiste pour beaucoup de consommateurs qui, faute de solution de substitution immédiate et effective, et face à des contraintes de déplacement impératives, n’ont d’autre alternative que celle de poursuivre, dans la peur permanente, l’utilisation de leur véhicule défectueux pour leurs trajets (pour se rendre au travail, déposer/récupérer les enfants à l’école ou chez la nourrice, assurer un accès aux soins, assurer un déplacement impératif, visiter des parents isolés, etc.).​​​​​​

    Ce danger persistant vient d’ailleurs aggraver le trouble de jouissance et le préjudice d’anxiété déjà subis par ces près de 200 000 consommateurs qui, selon nos décomptes, et au regard de vos dernières déclarations dans la presse, n’ont à ce jour bénéficié d’aucun véhicule de substitution alors que le leur demeure en attente de réparation pour une période parfois indéterminée…

    Au surplus, je ne peux que déplorer le défaut manifeste d’anticipation du groupe Stellantis dans la mise en place et la gestion de cette procédure de rappel au regard du nombre de véhicules impactés, défaillance se traduisant tant dans l’évaluation du risque pourtant déjà connu de longue date, que dans l’appréciation du temps nécessaire pour le rappel et la réparation de tous les véhicules concernés, ainsi que dans la quantification et l’échelonnement des commandes de pièces de rechange qui font aujourd’hui cruellement défaut.

    Il en résulte donc que votre procédure de rappel est en l’état ineffective puisqu’elle se limite à prescrire un « arrêt immédiat de conduite » des véhicules visés, dans l’attente d’une réparation, seule mesure à même de faire cesser définitivement le trouble, mais que votre groupe semble incapable d’organiser dans un délai et dans des conditions acceptables pour les consommateurs.

    Vous comprendrez en conséquence que je puisse considérer qu’il y a une URGENCE IMPÉRIEUSE À FOURNIR AUX CONSOMMATEURS LÉSÉS DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION RÉELLES, RAPIDES ET EFFICACES.

    Sur l’historique de ce fiasco industriel

    À la lumière des informations disponibles à ce jour, il me semble utile de vous rappeler, brièvement, l’historique de ce qui a mené à un tel fiasco industriel.

    Comme tous les autres constructeurs automobiles, vous connaissiez le risque évoqué de ces airbags Takata depuis de nombreuses années, et a minima, selon nous, depuis juillet 2015, date à laquelle l’agence fédérale américaine de sécurité routière (NHTSA) a révélé publiquement le scandale ayant conduit, outre atlantique, à la plus grande campagne de rappel de véhicules de tous les temps (près de 50 millions de véhicules rappelés en 10 ans, une trentaine de morts et 400 blessés…).

    Vous n’ignoriez pas non plus que votre équipementier, la société Takata, avait publiquement reconnu sa culpabilité dans la dissimulation de la défectuosité de ses produits, ayant conduit, après des rappels massifs et son incapacité à faire face à l’ampleur des conséquences financières de ceux-ci, à sa faillite dès 2017.

    Vous avez pourtant poursuivi la commercialisation des véhicules C3 et DS3 équipés de ces dispositifs potentiellement dangereux jusqu’en 2019, sans en informer les consommateurs.

    Pis, malgré les premiers décès survenus en outre-mer, dès 2019, consécutivement à l’explosion dysfonctionnelle d’airbags Takata équipant leurs véhicules, aucune injonction de cesser la conduite, ni aucune campagne générale d’information n’a alors été organisée par votre entreprise. Pendant ce temps, de nouveaux décès et des consommateurs mutilés venaient s’ajouter en Outre-Mer…

    Il vous faudra attendre encore 3 ans et la survenue d’un énième accident mortel, cette fois dans les Pyrénées, pour assortir, en mai 2024, votre nouvel avertissement d’une mesure restrictive et totalement précipitée de « Stop Drive ».

    Résultat : des véhicules mettant potentiellement en danger des centaines de milliers de consommateurs sont encore susceptibles de circuler en France et la seule réponse réellement apportée par votre entreprise à ces derniers est de leur notifier un « arrêt de conduite ».

    Une telle posture est inadmissible.

    Sur la violation de l’obligation générale de sécurité et l’atteinte au droit de propriété

    Je rappellerais que la nature du défaut affectant les airbags Takata est parfaitement identifiée et ce depuis près de 10 ans à savoir : une dégradation lente et progressive du gaz propulseur (à base de nitrate d’ammonium) contenu dans le système explosif du coussin suite à un contact prolongé à de fortes chaleurs et à l’humidité.

    Les conséquences de ce défaut sur la sécurité et la santé des passagers étaient également parfaitement connues : une explosion incontrôlée du dispositif et avec elle la projection de fragments et particules métalliques causant des blessures, mutilations ou même le décès des passagers victimes.

    Or, vous n’ignorez pas qu’en application, notamment, des dispositions des articles L 421-1 et suivants et L 423-1 et suivants du Code de la Consommation, votre entreprise est tenue à l’exécution d’une obligation générale de sécurité ainsi qu’a plusieurs obligations subséquentes, tenant notamment à l’information du consommateur sur les risques évalués, au suivi mais aussi à la vigilance quant aux risques pouvant affecter des produits.

    Au regard des déclarations publiées dans la presse, votre entreprise semble relativement satisfaite des mesures de rappel mises en place en Outre-Mer puis, plus récemment, en Métropole.

    Permettez-moi néanmoins de contester votre lecture des faits.

    En effet, votre appréciation du niveau de risques, voire de danger mortel, de ses airbags Takata, compte tenu à la fois de l’état des connaissances scientifiques, du nombre de cas recensés dans le monde, mais aussi en France, aurait dû conduire dès 2018, a minima, à prendre les décisions et mesures qui s’imposaient à savoir :

    • Cesser toute commercialisation de véhicules encore en stock ou tout juste montés, équipés de ces airbags ;
    • Informer de façon effective et précise tous les consommateurs français sur les risques encourus (au demeurant imperceptibles pour eux) ;
    • Réagir sans réserve, ni restriction géographique, afin de pouvoir organiser le rappel progressif, sur l’ensemble du territoire français, des véhicules exposés aux risques, tout en anticipant efficacement la commande des pièces de rechange afin d’éviter la situation de saturation actuellement subie.

    Je considère donc que vous avez failli dans le respect de ces obligations, en privilégiant sans doute le serrage des coûts et la préservation de votre image de marque au détriment de la sécurité des consommateurs (ce qui est d’autant plus cynique lorsqu’on sait que le dysfonctionnement mortel concerné affecte précisément un équipement censé protéger le passager…).

    En imposant en outre, de fait pour seule solution, l’immobilisation totale des véhicules concernés, je considère que vous portez une atteinte manifestement illicite au droit de propriété des consommateurs sur ces biens, ces derniers étant enjoints, par votre initiative, et à raison de votre manque d’anticipation dans les opérations de rappel, à ne plus faire usage de leur C3 ou DS3.

    Sur les demandes légitimes de l’UFC-Que Choisir

    Pour l’ensemble de ces raisons, eu égard à l’urgence exposée par les consommateurs, et sans préjudice de toutes demandes d’indemnisations qui pourraient être formulées ultérieurement par notre association et/ou les consommateurs victimes, je vous mets en demeure publiquement, par la présente lettre, et sous un mois maximum, de :

    • Prendre toutes mesures nécessaires afin de fournir au consommateur des solutions effectives de substitution suite à l’immobilisation de son véhicule et ce par :
    1. La mise à disposition et livraison, à vos frais, d’un véhicule de courtoisie ou la prise en charge totale d’un véhicule de location de même catégorie, pour tout consommateur faisant état d’une nécessité d’utiliser son véhicule pendant la période d’immobilisation ; cette mise à disposition devant intervenir dans un délai de 3 jours ouvrés maximum à compter de l’inscription de chaque consommateur sur votre plateforme dédiée ;
    2. La prise en charge de tous les frais de remorquage du véhicule du domicile du consommateur vers le garage agréé en charge des réparations, ainsi que des frais de déplacement éventuels supportés par le consommateur pour se rendre au garage et récupérer le véhicule postérieurement à sa réparation ;
    3. La prise en charge de tous les coûts d’assurance supportés par le consommateur pendant toute la durée d’immobilisation de son véhicule, et ce jusqu’à la complète réparation de celui-ci ;
    4. La prise en charge des surcoûts de stationnement directement induits par l’immobilisation du véhicule, supportés par le consommateur pendant toute cette durée, et ce jusqu’à la complète réparation de son véhicule.
    • Garantir aux consommateurs, eu égard à la gravité du dysfonctionnement mortel identifié, toutes les mesures à même d’assurer à ce dernier la fixation, sous 3 mois maximum à compter de cette lettre, d’une date de réparation effective (ceci passant, dans ce même délai, par l’envoi du code permettant le remplacement sans frais et la réalisation effective du rendez-vous pour réparation).

Je ne doute pas que de telles mesures devraient pouvoir être mises en place facilement et rapidement par votre groupe, eu égard au montant que vous avez déjà provisionné, à hauteur de près d’un milliard d’euros, ce depuis maintenant près de 2 ans.

Quoi qu’il en soit, et à défaut de réponse et d’engagement satisfaisant de la part de votre entreprise dans le délai d’un mois précité, l’UFC-Que Choisir engagera toutes actions judiciaires utiles afin de préserver les droits des consommateurs et défendre l’intérêt collectif de ces derniers.

Dans l’attente de votre retour, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes salutations distinguées.​ »

Marie-Amandine Stévenin

Marie-Amandine Stévenin

Présidente de l’UFC-Que Choisir

 

 

 

11 septembre 2024

QUIZ FOURNITURE D’ÉLECTRICITÉ :

L’UFC-Que Choisir vous propose son Quiz Fourniture d’électricité.

Vous avez un contrat de fourniture d’électricité pour votre logement résidentiel*. Celui-ci est équipé d’un compteur Linky ou est encore équipé d’un compteur non-communicant.

Vous souhaitez tester vos connaissances et faire le point sur les obligations de votre fournisseur* ou du distributeur* ? Ce quiz est fait pour vous. Saurez-vous reconnaître les fausses affirmations qui se sont glissées parmi les six idées reçues ci-après ? 

Pour en savoir plus sur vos droits en matière de facturation et de distribution d’électricité, vous pouvez aussi consulter, sur www.quechoisir.org, une série de questions réponses dans ce domaine (retrouvez tous les liens utiles en bas de page).

Retrouvez le Quiz sur nos réseaux sociaux et n’hésitez pas à le partager / liker.


Voici 6 affirmations. 

Idée n° 1 – Mon fournisseur peut faire un rattrapage de consommations sans limitation dans le temps !

Idée n° 2 – Mon fournisseur doit me facturer au moins une fois par an sur ma consommation réelle d’électricité !

Idée n° 3 – En cas de dysfonctionnement de mon compteur électrique, je n’ai pas à payer les consommations de la période concernée !

Idée n°4 – Mon fournisseur décide de la date de relevé de mon compteur !

Idée n° 5 – Mon fournisseur doit toujours accepter un auto-relevé que je lui transmets !

Idée n° 6 – Je ne risque rien à ne pas répondre à une demande d’auto-relevé reçue en recommandé avec AR !

Amusez-vous à démêler le vrai du faux !

Cliquez sur la case pour découvrir la réponse !

Idée n° 1 – Mon fournisseur peut faire un rattrapage de consommations sans limitation dans le temps !

Tout d’abord votre fournisseur est limité dans les consommations qu’il peut vous facturer. Il ne peut pas, sauf exceptions, vous réclamer le paiement de consommations antérieures de plus de 14 mois au dernier relevé réel ou auto relevé. Pour que cette limitation s’applique, vous devez avoir laissé accès au compteur ou avoir communiqué un auto-relevé à la demande du distributeur, chargé du relevé du compteur. Ensuite, une fois sa facture envoyée et si elle ne présente pas d’anomalie, votre fournisseur a deux ans pour en obtenir le paiement.

Idée n° 2 – Mon fournisseur doit me facturer au moins une fois par an sur ma consommation réelle d’électricité !

Un fournisseur d’énergie a l’obligation légale de vous facturer sur la base de votre consommation réelle au moins une fois par an. Faute de respecter cette obligation, votre fournisseur risque des sanctions. Il est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 7 500 €. Il peut, en plus, vous devoir une indemnisation si cette défaillance vous cause un préjudice. Pour autant, l’énergie ayant été consommée, il peut la facturer.

Idée n° 3 – En cas de dysfonctionnement de mon compteur électrique, je n’ai pas à payer les consommations de la période concernée !

Même en cas de dysfonctionnement de votre compteur, de l’électricité a été consommée durant cette période. Votre fournisseur peut donc vous facturer des consommations dans la limite du rattrapage possible (cf. Idée n°1). Celles-ci sont calculées par le distributeur, après avoir échangé avec vous le cas échéant en cas de contestation, sur la base de vos habitudes de consommation pour une période similaire. Il les transmet ensuite à votre fournisseur.

Idée n° 4 – Mon fournisseur décide de la date de relevé de mon compteur !

Ce n’est pas votre fournisseur mais le distributeur qui choisit la date. Celui-ci est chargé de la relève de votre compteur. Il transmet les relevés de consommation au fournisseur qui établit ainsi votre consommation et vous facture le coût de votre électricité.

Idée n° 5 – Mon fournisseur doit toujours accepter un auto-relevé que je lui transmets !

En principe, la relève de compteur est l’une des missions du distributeur, par exemple Enedis. En parallèle, votre fournisseur doit vous offrir la possibilité de lui transmettre un auto-relevé et préciser, sur votre facture, la période ou les modalités de cette transmission pour une prise en compte dans l’émission de la facture suivante. Si celui-ci est communiqué dans les délais, le fournisseur doit l’accepter. Il peut refuser d’en tenir compte s’il établit une incohérence flagrante avec les précédentes données de consommation utilisées pour vous facturer.

Idée n° 6 Je ne risque rien à ne pas répondre à une demande d’auto-relevé reçue en recommandé avec AR !

Lorsqu’aucun index réel n’a pu être relevé depuis plus d’un an, le distributeur, Enedis par exemple, vous adresse un courrier recommandé dans lequel il vous signale la situation. A cette occasion, il demande effectivement un auto-relevé. Ne pas y répondre peut entraîner plusieurs conséquences. Vous risquez de continuer à être facturé sur des consommations estimées, qui peuvent ne pas être cohérentes avec vos habitudes. Le distributeur pourrait vous facturer des frais supplémentaires comme le déplacement d’un technicien. Vous risquez, à l’extrême, une coupure de courant à son initiative.

Que Choisir vous propose des conseils, décryptages et enquêtes pour une consommation plus responsable : réparer ses équipements, réduire ses déchets, faire des économies d’énergie… Autant de gestes simples à adopter au quotidien et qui peuvent faire la différence.

Retrouvez une sélection de contenus en lien avec notre Quiz sur notre site www.quechoisir.org :


Retrouvez de nombreux contenus sur le site www.quechoisir.org afin d’en savoir plus sur vos droits en matière de facturation et de distribution d’électricité.

Linky Compteur communiquant :

Compteur non communiquant (non-Linky) :


* Quelques définitions :

Distributeur : Professionnel qui assure la gestion et l’entretien du réseau de distribution de l’énergie. Il est chargé de l’acheminement de l’énergie jusqu’au domicile des abonnés qui sont desservis par lui. Par exemple, Enedis.

Fournisseur : Professionnel qui vend de l’énergie au consommateur. Ces derniers sont liés à lui par un contrat de fourniture d’énergie. Il facture aux consommateurs qui ont un contrat d’abonnement chez lui l’énergie qu’ils consomment.

Logement résidentiel : Logement que vous occupez à titre d’habitation. Pour ce type de besoin, vous souscrivez un contrat unique avec le fournisseur d’électricité et le distributeur. La puissance de votre contrat d’abonnement est inférieure à 36 kVa. 

10 septembre 2024

C’EST LA RENTRÉE : L’ASSURANCE SCOLAIRE ?

 

Source ministère économie et finances

L’assurance scolaire est-elle obligatoire ?  

 

L’assurance scolaire a un caractère facultatif, mais dans certains cas, elle est obligatoire. Il est vivement recommandé d’en souscrire une pour protéger votre enfant en cas de dommage :

  • pour les activités scolaires obligatoires (celles qui s’inscrivent sur le temps scolaire même si elles se déroulent à l’extérieur de l’établissement, telles que les activités sportives), l’assurance n’est pas obligatoire, même si elle est fortement recommandée par le ministère en charge de l’Éducation nationale.   
  • pour les activités scolaires facultatives (par exemple une sortie incluant la totalité de la pause-déjeuner, une promenade, une visite de musée, une classe découverte, etc.), l’assurance est obligatoire.  De même, si votre enfant prend ses repas à la cantine, il devra également être assuré.   
  • pour les activités périscolaires, les organisateurs peuvent aussi demander que les enfants soient assurés.

Que garantit l’assurance scolaire ?

L’assurance scolaire se compose de deux garanties :   

  • la garantie responsabilité civile qui couvre les dommages causés par l’enfant à autrui, 
  • la garantie individuelle accident, qui couvre les dommages corporels subis par l’enfant, qu’il y ait un responsable ou non.

Votre assureur peut vous proposer deux types d’assurances :   

  • l’assurance scolaire : dans ce cas, l’enfant est assuré pendant les activités à l’école et sur le chemin de l’école,  
  • l’assurance scolaire et périscolaire : l’enfant est alors assuré en toutes circonstances, sauf s’il exerce une activité professionnelle rémunérée. Il est aussi important de vérifier que le sport pratiqué par l’enfant est bien couvert dans le contrat de l’assurance.

Qu’en est-il de l’assurance responsabilité civile des parents ?

On pense souvent que les diverses assurances souscrites par les parents, notamment l’assurance responsabilité civile ou bien l’assurance multirisque habitation, couvrent automatiquement les enfants pour tous les types de dommages/d’accidents.

Mais ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, l’assurance multirisque habitation couvre la responsabilité civile de l’enfant s’agissant des dommages qu’il pourrait causer à autrui, mais pas les dommages corporels qu’il pourrait subir.

Comment souscrire à une assurance scolaire ?

Renseignez-vous tout d’abord auprès de votre assureur pour vérifier que votre enfant n’est pas déjà couvert par une assurance à laquelle vous auriez déjà souscrit.

Vous pouvez ensuite décider de souscrire à une assurance scolaire auprès de votre assureur ou auprès de n’importe quel autre assureur. Vous pouvez aussi adhérer à cette assurance via une association de parents d’élèves.

À titre indicatif, le prix d’une assurance scolaire débute à environ 10 € par an, par enfant.

Que devez-vous faire en cas d’accident ?

En cas d’accident impactant votre enfant, ou bien si votre enfant est à l’origine d’un accident, voici les conseils à suivre selon votre situation.

Si votre enfant est blessé :   

  • recueillez le maximum de renseignements sur les circonstances de l’accident,   
  • faites établir par un médecin un certificat détaillé sur la nature des blessures et l’évolution prévisible,   
  • dans les cinq jours ouvrés, déclarez l’accident auprès de votre assureur,   
  • conservez les décomptes de remboursement de la sécurité sociale et éventuellement de votre mutuelle.

Si votre enfant est à l’origine d’un accident :

  • déclarez l’accident, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, quelle que soit votre première opinion sur la responsabilité de votre enfant,   
  • si vous avez deux assurances de responsabilité civile (scolaire et familiale), vous devez en informer chaque assureur. L’un d’eux indemnisera la victime pour compte commun.

 

3 septembre 2024