UFC-QUE CHOISIR MEUDON-ISSY-VANVES-MALAKOFF

INFORMATION : LE PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ

 

 Soyez prévoyants pour vos contrats d’électricité.

L’ouverture à la concurrence permet, depuis juillet 2007, à tous les consommateurs d’électricité de choisir leur fournisseur.

Cependant, l’État prévoit de supprimer au 1er janvier 2026 le dispositif ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) qui est un dispositif mis en place en 2011 et qui permet aux fournisseurs alternatifs de racheter à EDF à prix fixé une partie de l’énergie produite par les centrales nucléaires, dans le cadre de la libéralisation du marché électrique français.

Et depuis cela EDF est obligé de mettre jusqu’à 100 TWh d’électricité tout à un prix régulé. A ce jour, le prix du MWh d’ARENH est fixé à 42 €.

Des discussions sont en cours… pour 2026.

L’accord entre l’État et EDF fixe le prix de référence de l’électricité nucléaire à environ 70 € par MWh. Des taxes progressives pourraient être appliquées si le prix du nucléaire dépassait 70 € par MWh.à savoir : pour une redistribution aux ménages d’une partie des profits d’EDF, promet le gouvernement, mais en réalité, elle sera très limitée. Seule une petite fraction de la consommation des ménages sera concernée, et la taxation des bénéfices d’EDF restera insuffisante pour compenser la flambée des prix.

Le dispositif post – Arhen va faire grimper la facture. (UFC Que Choisir C.P.du 25.02.2025) :

Prenant en compte deux évolutions récentes, l’UFC Que CHOISIR estime que les factures d’électricité pourraient augmenter de 19% en 2026 avec la mise en œuvre du mécanisme succédant à l’ARENH.

Pour éviter un choc tarifaire en 2026, des mesures urgentes s’imposent.

Depuis des années, l’UFC-Que CHOISIR dénonce l’opacité des négociations autour de cette réforme, menée entre le gouvernement et EDF, sans la moindre concertation avec les représentants des consommateurs.

L’UFC-Que Choisir exige ainsi :
–  Une taxation renforcée des profits d’EDF
, bien au-delà de ce qui est prévu aujourd’hui.

–  Un reversement intégral aux consommateurs du produit de cette taxation
, sous forme de réduction directe sur les factures.

–  La mise en place immédiate d’une commission indépendante
, intégrant les associations de consommateurs, pour repenser en profondeur la régulation du marché de l’électricité.

– La création d’un service public de l’électricité
garantissant aux consommateurs un prix reflétant les coûts réels du nucléaire et de l’hydroélectricité, et non dicté par les fluctuations des marchés. 

En fonction, il est utile de prévoir  et revoir ses contrats d’électricité personnels afin de continuer à bénéficier des prix actuels, moins chers, le plus longtemps possible (nouveau contrat de deux ou pourquoi pas de trois ans ?)

Consultez la concurrence (grilles tarifaires) et surtout ne manquez pas de rechercher sur la barre de recherches de   » https://www.quechoisir.org » :

Le Comparateur Gaz & Électricité gratuit de l’UFC mis à jour régulièrement.

« Grâce à notre comparateur des offres de gaz et d’électricité, vous pouvez réduire votre facture annuelle d’énergie. Une fois cochées les cases qui permettent de déterminer votre consommation, le montant annuel de votre dépense s’affiche. Vous pouvez le comparer à toutes les offres commerciales disponibles, le montant d’économies réalisé ou son surcoût sont précisés pour chacune. En cliquant sur le nom du fournisseur, vous avez accès à l’évaluation de son contrat et à notre avis sur ses offres. »

Pour rappel : il est possible de résilier son contrat à tout moment sans préavis et sans frais lors d’un déménagement ou d’un changement de fournisseur. Et c’est le nouveau fournisseur choisi qui se charge des formalités de résiliation.

10 mars 2025

FAUX SITES GOUVERNEMENTAUX :

 

Qu’est-ce qu’un faux site gouvernemental ?

Selon la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), les faux sites gouvernementaux sont des pages Web qui imitent les sites officiels d’administrations publiques, afin de vous faire croire que vous accédez à un service public et ainsi vous voler de l’argent ou vos informations personnelles.

Exemples de démarches administratives ciblées :

Attestation de droits : (CAF, Sécurité sociale, France Travail, etc.) : certains sites font payer l’accès à des documents accessibles gratuitement sur les plateformes officielles.

Démarches fiscales : des services payants sont proposés pour récupérer un avis d’imposition ou une attestation fiscale.

– Inscription ou modification d’entreprise : des sites frauduleux prétendent enregistrer les entreprises au registre du commerce moyennant des frais injustifiés.

Carte grise : certains sites facturent l’immatriculation d’un véhicule alors que la démarche doit être réalisée sur le site officiel de l’Agence nationale des titres sécurisés(ANTS).

– Permis de conduire : des frais abusifs sont demandés pour des démarches comme la consultation des points ou la demande d’un duplicata.

Comment reconnaître un faux site gouvernemental ?

Les faux sites gouvernementaux n’hésitent pas à imiter les symboles officiels (Marianne, devise de la République, couleurs bleu et rouge, etc.) pour entretenir la confusion. Voici, toujours selon la DGCCRF, les éléments à vérifier.

1) URL suspecte

Pour éviter les pièges, la première chose à faire est de vérifier l’URL du site, affichée dans la barre d’adresse de votre navigateur Internet.

Les sites officiels français se terminent généralement par « .gouv.fr » ou « .fr ». Méfiez-vous donc des URL qui utilisent des extensions comme « .com », « .net » ou des variations de noms proches.

2) Paiement inattendu

Si un site vous demande de payer un service habituellement gratuit ou à un tarif excessif, il s’agit probablement d’une arnaque.

3) Absence de mentions légales

Un site officiel affiche toujours des informations claires sur son responsable, son adresse, et ses conditions générales d’utilisation.

4) Design et fautes d’orthographe

Un site mal conçu ou contenant des fautes doit éveiller votre méfiance.

Quelles bonnes pratiques pour vous protéger ?

  • Se référer aux sites référencés indiqués par Service public.
  • Ne pas se fier aux premiers résultats des moteurs de recherche, souvent sponsorisés et pouvant être des annonces commerciales.
  • Vérifier que l’URL du site se termine bien par « .gouv.fr ».
  • Contrôler les mentions légales et l’identité du site avant tout paiement

Cependant : un site en « .fr » ne garantit pas forcément qu’il s’agisse d’un site officiel. De même, la présence d’un certificat de sécurité HTTPS (cadenas dans la barre d’adresse) ne signifie pas que le site est fiable. 

Faites toujours preuve de prudence à l’heure de partager des données importantes, même si vous voyez le sigle « https ». Jetez un œil sur la barre d’adresse pour vérifier si vous êtes bien sur le site que vous désirez visiter. (voir conclusion)

En revanche, méfiez-vous toujours d’un site Internet « http ».

Attention à l’usurpation d’identité d’Institutions :

Dans le même registre d’arnaques, certaines reposent sur l’usurpation d’identité d’une institution officielle ou d’un agent de l’État.

Le procédé est simple : vous recevez de faux e-mails « officiels » affichant un en-tête ou un logo Marianne et drapeau français, prétendument envoyés par la Sécurité sociale, la direction générale des Finances publiques (DGFIP), la CAF, la CPAM ou encore la Police nationale. Ces messages vous invitent à vous connecter à un service en ligne ou à renseigner des informations personnelles. Une fois la connexion effectuée, vos données sont volées.

CONCLUSION :  Ne pas répondre et au moindre doute, toujours se renseigner par téléphone auprès de l’Institution qui vous adresse ce mail « inattendu » avant de vous connecter !
9 mars 2025