UFC-QUE CHOISIR MEUDON-ISSY-VANVES-MALAKOFF

NOTRE ÉQUIPE EST EN DEUIL

Une amie nous a quitté.

Bénévole, engagée depuis près de trente ans, membre de notre Conseil d’Administration Christiane NEUVILLE était à nos côtés pour défendre les consommateurs et elle ne manquait aucune de nos permanences litiges.

Christiane avait non seulement de grandes connaissances mais aussi une écoute attentive des autres qui ont fait qu’elle était pour tous, un soutien et une aide précieuse. Elle va nous manquer, elle va vous manquer et nous garderons d’elle un souvenir affectueux.

Nous l’avons accompagnée et avons transmis à sa famille nos sincères condoléances et notre profonde sympathie.

 

26 février 2018

LA LETTRE DU CONSOMMATEUR 1er TRIMESTRE 2018

Au sommaire de ce numéro (gratuit avec votre Adhésion à notre Association)  extrait ci-dessous :

Actualités locales :

– Mise en harmonie des Statuts

Informations générales :

– les cartes bancaires : débits frauduleux

– les menaces informatiques : un site contre les pishings, virus, spam …

Les actions de l’UFC Que Choisir :

– les succès 2017

Vos questions :

– l’origine du miel et sa traçabilité

Les litiges et la force de nos juristes :

– HOMELIDAYS ou des vacances sans HOME : ou comment nous récupérons 1000  euros.

– CONFORAMA perd en Justice : extrait du jugement.

 

 

13 février 2018

LE PRIX DES LUNETTES

Un nouveau comparateur de devis pour y voir plus clair !

Alors que le gouvernement débute les consultations pour définir les modalités d’une offre sans reste à charge pour les lunettes, audioprothèses et soins dentaires,  l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui de nouvelles données exclusives sur les faramineux écarts de prix existant sur le marché de l’optique. Pour aider les consommateurs à faire le bon choix, l’association lance un comparateur de devis, qui situe le prix proposé par l’opticien par rapport aux tarifs constatés sur le marché.

6,2 milliards d’euros de dépenses d’optique en 2016

Les Français ont consacré 6,2 milliards d’euros à leurs achats de lunettes en 2016, en hausse de 0,5 % sur un an, mais surtout de 39 % en dix ans. Malgré l’apparition de la vente en ligne ou de chaînes d’optique réputées à bas coûts, le budget lunettes des Français reste le plus élevé des pays riches, avec un prix moyen de 316 € pour une monture équipée de verres simples, et de 613 € avec des verres progressifs. A ces niveaux de prix, et malgré les remboursements des complémentaires santé, 90 % des consommateurs couverts par une assurance individuelle ont un reste à charge, parfois très élevé. Et même ceux qui bénéficient des contrats de complémentaire santé d’entreprise, plus généreux, ne sont pas épargnés, puisque les trois-quarts d’entre eux ont un reste à charge pour les verres progressifs(1)

Des prix des verres qui varient du simple au double pour une même correction.

Pour se prémunir de cette inflation, la meilleure arme des consommateurs reste ainsi la transparence et la comparaison des prix. En effet, les écarts constatés sur les tarifs sont faramineux. Sur 8 profils de consommateurs testés (enfants et adultes), l’analyse de notre base de 215 000 devis(2) montre que pour une même correction, les prix des verres varient au moins du simple au double selon l’opticien(«3) Par exemple, pour un enfant équipé de verres simples, une même paire pourra coûter de 126 € à 257 € (hors monture). Pour un adulte équipé de verres progressifs haut de gamme, l’écart est encore plus marqué, avec jusqu’à 300 € d’économies potentielles (de 399 € à 711 € la paire de verres pour une correction identique).

Dans un marché aux prix aussi éclatés, il est indispensable que les consommateurs puissent disposer d’outils de comparaison. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir lance aujourd’hui un service simple d’utilisation, qui permet aux consommateurs d’obtenir, à partir des informations contenues sur leur ordonnance ou leur devis optique, la répartition des prix sur le marché pour leur propre correction. Cet outil est accessible gratuitement jusqu’à la fin du mois de février.

Reste-à-charge zéro sur l’optique : attention aux hausses de cotisations

Le gouvernement consulte actuellement pour définir les modalités de mise en œuvre de l’engagement d’une offre à reste-à-charge nul sur les dépenses d’optique d’ici à la fin du quinquennat. Pour l’UFC-Que Choisir, si l’objectif est naturellement louable, celui-ci ne doit pas pour autant conduire à une augmentation des primes de complémentaire santé, déjà en hausse de 43 % depuis 2006. En outre, les offres sans reste-à-charge devront être de qualité et proposées largement par les professionnels, sans quoi la mesure serait vidée de son sens. Enfin, il est urgent de favoriser en parallèle une politique de réelle concurrence sur le marché de l’optique, et à ce titre, on ne peut que déplorer le report d’un an de l’entrée en vigueur du nouveau devis normalisé.

Alors que les dépenses d’optique des Français ne cessent de croître, l’UFC-Que Choisir appelle le gouvernement à favoriser les mesures en faveur de la baisse des prix dans les arbitrages liés au reste-à-charge zéro. En tout état de cause, pour aider les consommateurs à faire jouer la concurrence, l’association lance un comparateur de devis, pour permettre à chacun de s’orienter vers des offres compétitives.

1) Sources : Assurance Maladie, Direction de la Sécurité Sociale et Observatoire des prix et de la prise en charge en optique médicale.

2) Données établies sur une base de 215 000 devis optiques collectés en 2016 et 2017 auprès de 34 organismes de complémentaires santé.

3) Ecart entre le premier et le dernier décile, c’est-à-dire en excluant les 10 % de prix les plus faibles et les 10 % de prix les plus élevés.

 

 

 

 

 

 

 

2 février 2018

OBJETS CONNECTÉS

L’UFC-Que Choisir assigne la FNAC et AMAZON

Alors que la sécurité, l’efficacité et les modalités de fonctionnement des objets connectés posent question, l’UFC-Que Choisir s’est penchée sur l’information apportée aux consommateurs lors de l’achat de ce type de produits sur Internet. Après avoir observé que les fiches produits souffraient, tant d’une information lacunaire sur les caractéristiques essentielles des objets connectés, que d’une présentation des garanties légales inintelligible,

Face à l’absence de réactions de ces sites ou d’avancées significatives, l’Association assigne aujourd’hui devant le Tribunal de Grande Instance de Paris les deux plateformes les plus importantes : la FNAC et AMAZON.

Alors qu’un objet connecté ne se réduit pas à un simple objet physique mais dispose d’un écosystème technologique complexe, le protocole de communication utilisé, l’identité du constructeur et la capacité d’interopérabilité de l’objet, sont autant d’informations que FNAC DIRECT et AMAZON SARL se doivent de communiquer aux consommateurs avant l’acte d’achat.

De plus, la nature des données personnelles traitées lors de l’utilisation d’un objet connecté fait partie intégrante de son fonctionnement, tant par le nombre incommensurable de données collectées, que par leur diversité et leur caractère sensible (données de santé, données vocales, image des personnes, données des mineurs …). Alors que 91 % des consommateurs se disent inquiets de l’utilisation faite de leurs données personnelles lors de l’utilisation d’un objet connecté(1), les informations relatives aux données personnelles des utilisateurs nécessitent également une communication au consommateur avant la conclusion du contrat, en tant que caractéristiques essentielles d’un tel produit.

Or, sur leur site, ces deux sociétés font tout simplement fi des obligations d’informations précontractuelles, prétextant n’être que les distributeurs et non les fabricants de ces objets. Or, la jurisprudence, suite à une bataille judiciaire longue de 11 années de l’UFC-Que Choisir contre la société DARTY, est aujourd’hui catégorique : l’obligation d’information précontractuelle pèse sur l’interlocuteur direct du consommateur, peu importe que celui-ci soit le fabricant, ou simplement le distributeur du produit. Loin d’être anodine, cette information est cruciale, compte tenu des spécificités et contraintes des objets connectés.

Par ailleurs, l’Association a pu constater sur ces deux sites que l’existence des garanties légales – pourtant applicables et gratuites – était éludée au profit de la garantie commerciale ou des extensions de garanties payantes, faisant même parfois doublon avec les garanties légales en terme de durée et/ou dommages couverts.

Cette mise en avant des extensions de garanties payantes au détriment des garanties légales gratuites est une pratique particulièrement contestable et préjudiciable, déjà pointée du doigt par l’UFC-Que Choisir dans une étude en mai 2016.

Face au non-respect manifeste de leurs obligations d’informations précontractuelles et de conseil, l’UFC- Que Choisir a donc assigné,  ces deux professionnels sur les fondements de pratiques commerciales trompeuses et en cessation d’agissements illicites.

(1 Sondage OpinionWay mars 2017)

 

 

 

 

 

 

 

 

2 février 2018

UNE NANOPARTICULE C’EST QUOI ?

(Communiqué UFC Que Choisir du 23/01/2018)

Colorants, antiagglomérants, filtres solaires… de nombreux produits de consommation courante (aliments, cosmétiques, médicaments) contiennent des nanoparticules, ces particules infiniment petites dont les effets éventuels sur notre santé sont encore très mal cernés. Alors que leur présence devrait être mentionnée sur les étiquettes, 8 fabricants sur 10 enfreignent la loi, privant le consommateur d’une information essentielle.

Nanoparticules dissimulées : 9 plaintes de l’UFC-Que Choisir contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques !

Alors que l’utilisation de nanoparticules est un sujet grandissant et légitime de préoccupation pour les consommateurs, compte tenu des incertitudes scientifiques sur l’impact sanitaire de celles-ci, l’UFC- Que Choisir, après avoir épinglé la présence de dioxyde de titane dans les médicaments, annonce aujourd’hui, au vu des résultats de ses tests labo à paraître dans le prochain numéro de Que Choisir, déposer 9 plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques pour non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage.

Alors que la réglementation oblige les fabricants à faire figurer clairement la mention [nano] sur l’emballage dans la liste des ingrédients, nous avons procédé à l’analyse de 16 produits alimentaires et cosmétiques de consommation courante pour vérifier la présence ou non de nanoparticules : dioxyde de titane, de silicium, oxyde de fer et de zinc et noir de carbone, et le cas échéant leur signalement sur l’emballage1. 100 % des produits analysés contiennent des nanoparticules, MAIS dans la très grande majorité des cas, cette présence est passée sous silence en totale infraction avec la réglementation.

Test labo : 8 aliments et cosmétiques analysés sur 10 contenant des nanoparticules ne le signalent pas !

Utilisés entre autres pour leur fonction colorante ou anti-agglomérante, les nanomatériaux sont de plus en plus présents, quoi qu’en disent les emballages, dans les produits de consommation courante. L’analyse exclusive de l’UFC-Que Choisir révèle ainsi que la totalité des 16 produits alimentaires et cosmétiques étudiés en contiennent. Mais parmi ceux-ci, seuls 3 le mentionnent sur l’emballage contrairement à l’obligation légale… Loin d’être des produits méconnus, figurent dans cette liste noire des produits taisant la présence de nano : les M&M’s Peanuts, le déodorant Sanex Natur 48h ou le Dentifrice Aquafresh triple protection + blancheur.

Pire, pour pas moins de 6 produits, les additifs/ingrédients sont intégralement sous forme nanométrique sans que le consommateur n’ait l’information de leur présence ! Il s’agit de : la Soupe Poule au pot de Casino (déshydratée), des épices Ducros Mélange malin italien, du Cappuccino (préparation instantanée) Maxwell House, de la crème solaire Lavera 100 % minérale SPF 30, du stick à lèvres nourrissant Avène Cold cream, ou encore du gloss effet 3D – 33 brun poetic de Bourjois.

L’opacité semble être de mise s’agissant des nanoparticules. En effet, le Ministre de l’Economie a récemment évoqué des infractions à l’obligation d’étiquetage constatées par le DGCCRF2. Compte tenu des incertitudes scientifiques autour de l’impact sanitaire et environnemental des nanos, rappelées dans l’arrêté français de 2017, il n’est pas admissible que leur présence soit plus longtemps dissimulée, d’autant que l’obligation légale d’étiquetage date de…. 2013 pour les cosmétiques et 2014 pour l’alimentaire !

Impact sanitaire : taille minimum pour doutes maximum

 Si la taille des nanoparticules est infinitésimale, le doute sur leur impact sanitaire et environnemental est, lui, gigantesque. En effet, l’utilisation des nanoparticules est inversement proportionnelle aux connaissances scientifiques. Les premières alertes datent du début des années 2000. Faut-il ici rappeler que leur taille infime favorise la pénétration dans l’organisme (inhalation, pénétration cutanée, ingestion) et que le passage à la taille nanométrique modifie leurs propriétés physico-chimiques ? Très récemment plusieurs autorités ont publié des études inquiétantes à leur sujet, plus particulièrement sur le dioxyde de titane : l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Ils ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse.

Refusant que les nanoparticules s’introduisent plus longtemps secrètement à la table ou dans la salle de bains des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :

  • Au vu de la proportion significative de nanoparticules décelées dans les additifs/ingrédients utilisés dans leur produit et non signalée, dépose plainte contre :
  • le GROUPE CASINO (soupe) ; JDE (Maxwell Cappuccino) ; MARS CHOCOLAT France (M&M’s) ; MC CORMICK (Ducros Mélange Malin Italien) ; COLGATE-PALMOLIVE (déodorant Sanex) ; LAVERA Gmbh & Co. KG (crème solaire) ; AVENE (stick 0 lèvres nourrissant) ; COTY (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)

–   Demande à la DGCCRF et au Ministère de l’économie de publier la liste des        produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre effectivement les fabricants en infraction avec la réglementation et de maintenir durablement les investigations sur le sujet.

1 Les résultats complets sont disponibles dans un dossier de 9 pages du Que Choisir n°566 de février 2018. L’analyse a porté sur 20 produits de consommation courante (7 produits alimentaires, 9 produits cosmétiques et 4 médicaments) et a ciblé, selon les cas, le dioxyde de titane, le dioxyde de silicium, l’oxyde de fer, l’oxyde de zinc ou encore le noir de carbone.

2 Le Ministère de l’économie a indiqué dans un communiqué les premiers résultats d’une enquête de la DGCCRF sur les nanoparticules : « Les analyses menées par la DGCCRF montrent que cette obligation est insuffisamment respectée : 87 % des 40 produits cosmétiques analysés et 39 % des 74 produits alimentaires (confiseries, décorations pour pâtisseries, épices, …) analysés contiennent des nanoparticules, un seul produit mentionnait sur son étiquetage, la présence de tous les nanomatériaux identifiés ».

 

2 février 2018

Groupe LACTALIS

L’UFC-QUE CHOISIR S’ENGAGE :

 

Lait bébé contaminé Paroles de parents
Publié le : 26/01/2018
Ils oscillent entre colère et incompréhension, certains ont porté plainte contre Lactalis, d’autres envisagent de le faire… De nombreux parents ayant acheté les laits et produits diététiques rappelés par Lactalis nous ont contactés pour exprimer leur désarroi. Témoignages.

Sous le coup d’une plainte déposée par l’UFC-Que Choisir auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Paris le 28 décembre, Lactalis devra répondre devant la justice des multiples défaillances qui ont mené à la consommation par des nourrissons de produits contaminés. En parallèle de cette procédure pénale qui devra faire la lumière sur toutes les responsabilités, voire les culpabilités, au niveau des contrôles comme des retraits des produits, l’UFC-Que Choisir entend se mobiliser pour obtenir l’indemnisation par Lactalis des familles touchées. Une indemnisation qui n’empêche pas en principe, sauf accord entre la victime et Lactalis, la recherche de responsabilité, les familles indemnisées pouvant se constituer partie civile pour connaître la vérité.
L’association propose d’ailleurs aux parents concernés de répondre à un questionnaire sur l’affaire Lactalis. afin de disposer des éléments pour leur apporter l’aide la plus efficace possible. (Voir le site – https://www.quechoisir.org)

 

1 février 2018

GAZ et ÉLECTRICITÉ et CONCURRENCE

Avoir un seul fournisseur n’est pas une bonne affaire car les offres bi-énergie ne sont pas les moins chères.

Des Consommateurs encore perdus ! Voilà plus de 10 ans que le marché de l’énergie est ouvert à la concurrence et 50% des ménages ne savent pas qu’ils peuvent changer de fournisseur d’énergie, 62% pensent qu’il est plus intéressant financièrement d’avoir un seul fournisseur et 20% que le changement est payant. Or, le changement est possible et gratuit et le consommateur n’est jamais lié par un engagement. Il change à tout moment sans même résilier. C’est le nouveau fournisseur qui s’occupe de tout. Il faut savoir que ce procédé est spécifique aux offres de gaz et d’électricité et ne joue pas dans d’autres secteurs.

Le Journal QUE CHOISIR nous donne une variété d’actualités, de tests, de conseils, et d’informations comme celle ci. Pour en profiter, abonnez vous :  https://www.quechoisir.org

1 février 2018