Le LOGO DU NUTRI-SCORE :
Si vous êtes intéressés par la qualité des produits alimentaires, sachez que :
Le logo compte 5 niveaux identifiés par une lettre dans l’ordre de l’alphabet et une couleur : de A (vert) à E (rouge), la meilleure qualité nutritionnelle étant représentée par le A, la moins bonne qualité nutritionnelle étant représentée par le E.
Seule une obligation de l’afficher poussera les industriels de la malbouffe à améliorer leurs recettes !
Après avoir démontré que le Nutri-Score met en valeur les aliments de notre patrimoine culinaire, l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui une nouvelle étude1 soulignant l’effet bénéfique de ce logo sur les recettes des industriels. Constatant que la qualité nutritionnelle a considérablement progressé dans les seuls rayons où il est largement affiché, l’Association presse la France de se mobiliser pour défendre le Nutri-Score auprès des autorités européennes, et la Commission européenne de le rendre obligatoire dans l’Union.
Qui dit affichage, dit amélioration des recettes : jusqu’à 5 fois plus de « bons » Nutri-Score depuis 2015
Une amélioration très significative de la qualité nutritionnelle des aliments a été constatée pour trois familles d’aliments où le Nutri-Score est le plus souvent affiché : barres céréalières (43 % d’affichage), pains spéciaux et biscottes (61%) et céréales du petit déjeuner (97 %).
En seulement 7 ans, la proportion de Nutri-Score favorable ‘A’, ‘B’ et ‘C’ pour les barres céréalières a été multipliée par 2 (de 25 % à 49 %). Dans le même temps, la part des Nutri-Score ‘A’ et ‘B’ a été multipliée par près de 5 pour les céréales du petit déjeuner (de 8 % à 38 %) et est passée de 40 % à 62 % pour les pains spéciaux et les biscottes, comme le montrent les graphiques suivants.
Cliquez sur le lien ci-dessous et vous trouverez l’évolution de la répartition des classes de NUTRI-SCORE et celles qui n’ont pas connue d’amélioration nutritionnelle depuis 2015 ainsi que les Marques.
» 230412_CP-Evolution-Nutri-Score »
Le caractère facultatif du Nutri-Score est un frein à l’amélioration des recettes
Notre analyse met en évidence les grandes limites de l’affichage volontaire du Nutri-Score. D’abord parce que le logo nutritionnel est absent des produits les plus déséquilibrés pour lesquels les ménages ont tout intérêt à limiter la consommation. En effet, les produits acceptant d’afficher un Nutri-Score ‘E’ sur leur emballage ne représentent que 1 % de l’ensemble des aliments de marques nationales.
Ensuite parce que les leaders de la malbouffe refusent obstinément de le présenter sur leurs produits qui sont généralement mal notés. Or, cette opacité anesthésie toute incitation à alléger les recettes.
Ayant démontré que le Nutri-Score met en valeur les produits du terroir et qu’il incite les industriels à améliorer la qualité de leurs recettes, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de garantir aux consommateurs
une information compréhensible sur l’ensemble de l’offre alimentaire presse :
• la France de se mobiliser pour le défendre auprès des autorités européennes ;
• la Commission européenne de ne pas céder au lobby des opposants au Nutri-Score et de le rendre obligatoire dans l’Union ;
Dans cette attente, l’UFC Que Choisir conseille aux consommateurs d’utiliser son application gratuite ‘ QuelProduit ’ qui affiche le Nutri-Score de tous les produits alimentaires, y compris en cas d’absence sur l’emballage.
VICTOIRE POUR L’UFC QUE CHOISIR – L’OBSOLESCENCE :
Communiqué de Presse 04 Avril 2023 :
Victoire de l’UFC-Que Choisir contre l’obsolescence – réparation illimitée des manettes pour les consommateurs
L’UFC-Que Choisir se félicite d’avoir obtenu gain de cause dans son combat contre Nintendo et le joy- con drift de sa console Switch. Après trois ans et demi de lutte, une plainte déposée en France et une autre auprès de la Commission Européenne, c’est une victoire pour les consommateurs et notre association : Nintendo reconnaît officiellement le problème affectant ses manettes, et conformément aux engagements pris devant les autorités de contrôle européennes, les consommateurs vont bénéficier d’une garantie illimitée permettant une réparation gratuite de toute manette affectée.
Cette victoire est le fruit d’un combat de longue haleine de l’UFC-Que Choisir, engagée depuis 2019 aux côtés des consommateurs pour dénoncer cette panne récurrente, qui se traduit par des mouvements fantômes des personnages, sans qu’aucune action ne leur ait été demandée. L’UFC-Que Choisir, forte des 10.000 témoignages reçus en quelques semaines, a tout d’abord déposé plainte en France contre Nintendo en novembre 2020 pour obsolescence programmée, avant de saisir avec ses partenaires du BEUC (Bureau européen des Unions de Consommateurs), en janvier 2021 la Commission européenne. C’est dans le cadre de cette procédure d’alerte que l’association obtient pour les consommateurs une victoire décisive.
L’UFC-Que Choisir se félicite des résultats obtenus dans le cadre de cette action, puisque désormais toute manette (joy-con) défectueuse sera réparée gratuitement par Nintendo, peu importe la date d’achat ou le modèle.
L’association tient à remercier tous ceux qui l’ont soutenue dans ce combat. Cette victoire démontre que la mobilisation des consommateurs est un levier majeur pour contraindre les grandes entreprises à ne pas bafouer leurs droits. De plus, elle constitue une étape clé dans la lutte contre l’obsolescence, et envoie un signal fort à tous les fabricants, leur rappelant qu’ils ne peuvent mettre sur le marché des produits électroniques à la durée de vie limitée.
Pour Alain Bazot, Président de l’UFC-Que Choisir : « Cette victoire est le résultat de la détermination de l’UFC-Que Choisir et des consommateurs qui ont refusé d’accepter une situation intolérable car contraire à l’ambition d’une consommation durable qu’il est impératif de promouvoir. Grâce à leur mobilisation, les 7 millions de possesseurs de la Nintendo Switch en France, pourront désormais bénéficier d’une protection renforcée contre l’obsolescence programmée ».
Pour qu’ils puissent pleinement bénéficier de cette victoire, l’UFC-Que Choisir invite les joueurs à vérifier si leurs manettes sont concernées par le Joy-Con Drift et à contacter le service après-vente de Nintendo pour obtenir, en cas de problème, la réparation gratuite de leur manette défectueuse. Un guide, étape par étape, est disponible sur notre site quechoisir.org.
L’Association restera mobilisée dans les prochains mois aux côtés des consommateurs pour vérifier avec eux, que les engagements de Nintendo sont bien respectés. Un formulaire est disponible sur notre site pour nous faire part des difficultés rencontrées.