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ATTENTION AUX NUMÉROS SURTAXÉS :

 

Numéros surtaxés et abonnements internet :

 

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Éviter les mauvaises surprises sur la facture de téléphone, faire attention aux pièges  et avoir les bons réflexes nous explique la DGCCRF dans le dépliant dont lien ci-dessus.

 

31 mars 2024

TROUVEZ LA MUTUELLE SANTÉ ADAPTÉE A VOTRE PROFIL :

Comparateur mutuelle – complémentaire santé (tarifs 2024) :

Allez sur :

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Que Choisir vous aide à trouver la mutuelle adaptée à vos besoins. À partir du profil choisi, Que Choisir compare les tarifs et les garanties des principales mutuelles santé.

Faites jouer la concurrence. Comparez les offres !

Méthodologie du comparateur mutuelles santé –

Déontologie  –  Les offres santé retenues  –

Le fonctionnement du comparateur. –

Le mode de calcul des notes.

14 mars 2024

LE PRINTEMPS DES CONSOMMATEURS : VANVÉENS ! et …

Rappelez vous, en Janvier nous annoncions notre Conférence pour le Jeudi 28 Mars  à 14h30, au Square, Espace senior de l’ESCAL  sur le thème :

 

Parlons Assurances : Sommes – nous bien ou mal assurés ?

 

L’ESCAL affiche dans VANVES  cette belle affiche : Cliquez sur ce lien pour la découvrir.

 

ESCAL – SQUARE réunion que choisir mars 2024

 

Nous vous attendons !

6 mars 2024

LA LETTRE DU CONSOMMATEUR 1er TRIMESTRE 2024

 

 

Ce que peuvent lire nos Adhérents :  Au sommaire de ce numéro :

Les actualités locales :

– Nos rencontres à Vanves et à Meudon – Conférences à thèmes

Les actions de l’UFC Que Choisir Nationale :

– L’UFC attaque l’État pour l’accès aux soins

– Regardez vos comptes bancaires

Informations diverses et utiles :

– Usurpation d’identité – suite – s’en défendre

– Achats en ligne

– la fiabilité d’Internet

Le Label Rouge

– Les vacances à préparer

Vos litiges et la force de nos juristes :

– achats hors de France et en Europe
– carrefour banque (suite et fin)
– une agence immobilière déloyale

EXTRAIT :

Le LABEL ROUGE : Qu’est – ce que c’est ? :

C’est un signe national vous permettant d’identifier des produits bénéficiant d’un niveau de qualité supérieur en comparaison à des produits similaires.

Ce label existe depuis près de 60 ans :

Aujourd’hui, pour bénéficier du Label Rouge, tout professionnel doit prouver que le produit qu’il propose à la vente est conforme à l’un des cahiers des charges du label. Il existe plus de 400 Labels Rouges homologués.

C’est l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) qui est chargé d’instruire les dossiers et délivrer le label aux produits conformes. Le cahier des charges d’un Label Rouge est homologué par arrêté interministériel.

Les produits homologués Label Rouge sont facilement identifiables en magasin car ils sont systématiquement porteurs du logo Label Rouge. Il doit être composé :

–  des mentions « Label Rouge » et « garantie qualité supérieure »

–  du numéro d’homologation du label (homologation n° LA 07/08, par ex), qui permet au consommateur de retrouver le cahier des charges auquel le produit a répondu. Ce logo peut être apposé directement sur le produit, par le biais d’une étiquette ou sur la face supérieure de son emballage.

Le niveau de qualité supérieur est évalué en prenant en compte :

–   les conditions de production et de fabrication – l’image du produit au regard de ses conditions de production – les éléments de présentation ou de service.

Le Label Rouge n’est pas réservé uniquement aux denrées produites en France : il peut aussi être porté par des denrées produites à l’intérieur ou hors de l’Union européenne.

Selon la catégorie du produit, le cahier des charges diffère. En effet, un veau ou des œufs ne devront pas répondre aux mêmes critères pour bénéficier du Label rouge : par exemple, pour les œufs, sont pris en compte la densité de poules pondeuses au sein d’un bâtiment, tandis que pour les veaux est mesuré, par exemple, un niveau minimum de volume d’air par animal. En résumé, si le sigle Label Rouge vous apporte toujours la garantie de choisir un produit de qualité supérieure, les critères ayant permis cette évaluation diffèrent selon la catégorie dont fait partie le produit acheté.

Retrouvez les conditions de production des principaux Label Rouge (œuf, volaille, bovin etc.)

Le site Internet de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) répertorie l’ensemble des produits pouvant bénéficier d’un Label Rouge.

En consultant chaque fiche produit, vous avez accès au cahier des charges correspondant.

En effet, commercialiser une denrée relevant de cette liste ne permet pas d’être aussitôt porteur du Label Rouge. Le producteur doit ensuite prouver que son produit répond au cahier des charges prévu. (source Bercy)

 

 

 

 

 

 

3 mars 2024

QUIZ « FRAUDES BANCAIRES » – VRAI ou FAUX ?

 

 

L’UFC-Que Choisir vous propose son Quiz « Fraudes bancaires » afin d’identifier des arnaques.


Voici 6 affirmations. 

  1. Pour repérer un mail/sms frauduleux, il suffit de voir s’il y a des fautes d’orthographe.
  2. Si le numéro affiché est bien celui de ma banque, je peux être sûr de l’origine de l’appel et faire confiance à mon interlocuteur.
  3. N’ayant pas donné les numéros de ma carte bancaire, je peux transmettre sans risque uniquement le code de validation reçu par SMS à mon interlocuteur. 
  4. J’ai reçu des codes pour valider des opérations de paiement. N’étant pas à l’origine de ces opérations, je n’ai rien fait. En cas de débit, la banque sera obligée de me rembourser.
  5. En cas d’opérations suspectes, ma banque peut m’envoyer un coursier pour sécuriser ma carte bancaire et/ou la détruire.
  6. Mon interlocuteur connaît beaucoup d’informations personnelles (nom, date de naissance, numéro de compte en banque, etc.). Je peux donc lui faire confiance.

Amusez-vous à démêler le vrai du faux !

                                                              Cliquez sur l’image pour avoir la réponse  

« Pour repérer un courriel ou un SMS frauduleux, il suffit de voir s’il y a des fautes d’orthographe. »

Les fautes d’orthographe peuvent être un indice mais désormais les escrocs font de plus en plus attention à leur rédaction.  Vérifiez d’une part si ce sont des expéditeurs que vous connaissez (mail ou numéro de téléphone). D’autre part, prenez contact grâce aux coordonnées que vous possédez déjà avec l’organisme soi-disant expéditeur de la demande. Enfin, n’utilisez pas les numéros ou liens transmis dans le mail ou sms sans ces vérifications.

« Si le numéro affiché est bien celui de ma banque, je peux être sûr de l’origine de l’appel et faire confiance à mon interlocuteur. »

Cela n’est pas suffisant. En effet, des escrocs savent afficher le numéro de téléphone de votre banque (c’est ce qu’on appelle le « spoofing »). Soyez donc méfiant ! Ne communiquez aucune information confidentielle par téléphone. Ne validez en aucun cas des opérations dont vous n’êtes pas à l’origine, même si votre interlocuteur prétexte qu’il s’agit de les annuler. Mieux vaut contacter ultérieurement votre conseiller bancaire par vos moyens habituels et les coordonnées que vous possédez.

« N’ayant pas donné les numéros de ma carte bancaire, je peux transmettre sans risque le code de validation reçu par SMS à mon interlocuteur. »

Il ne faut jamais transmettre ce type d’informations à un tiers. Les codes d’accès client, coordonnées bancaires, code de validation sont des données strictement confidentielles.  Un conseiller bancaire ne vous demandera jamais ces éléments. C’est donc certainement un escroc. Il a très bien pu obtenir vos coordonnées bancaires au préalable et donc profiterait de ce code pour valider des opérations bancaires.

« J’ai reçu des codes pour valider des opérations de paiement. N’étant pas à l’origine de ces opérations, je n’ai rien fait. En cas de débit, la banque sera obligée de me rembourser. »

Dès lors que l’opération non autorisée a été effectuée sans que la banque n’exige l’authentification forte, celle-ci doit vous rembourser immédiatement. C’est à la banque d’apporter la preuve matérielle que l’authentification forte aurait fonctionné.

« En cas d’opérations suspectes, ma banque peut m’envoyer un coursier pour sécuriser ma carte bancaire et/ou la détruire. »

Une banque n’enverra jamais un coursier à votre domicile pour récupérer vos instruments de paiement. C’est donc très certainement une arnaque. N’ouvrez pas à cette personne. Ne remettez pas votre carte bancaire même découpée.

« Mon interlocuteur connaît beaucoup d’informations personnelles (nom, date de naissance, numéro de compte en banque, etc.). Je peux donc lui faire confiance. »

Des escrocs ont pu obtenir ces informations par différents biais avant de vous contacter (par exemple par suite d’un phishing ou piratage informatique) et cela justement pour gagner votre confiance et tromper votre vigilance. Restez donc méfiant !  Si votre interlocuteur s’est présenté comme étant, par exemple, votre banque, mieux vaut appeler votre agence ultérieurement par vos propres moyens afin de vous assurer qu’elle a bien cherché à vous joindre.

3 mars 2024

FACEBOOK et INSTAGRAM – L’UFC DÉPOSE PLAINTE AUPRÈS DE LA CNIL :

Publié le 29 février 2024

En novembre dernier, Meta a soumis une offre controversée aux utilisateurs de Facebook et d’Instagram : souscrire un abonnement payant pour permettre de refuser le traitement de leurs données personnelles. Au-delà des nombreuses pratiques commerciales trompeuses récemment épinglées par l’UFC-Que Choisir, cette offre met plus que jamais Meta en contravention avec les dispositions impératives du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD). En conséquence, notre association, dans le prolongement de sa campagne « Je ne suis pas une data »  et dans le cadre d’une action coordonnée avec 7 autres associations européennes membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), dépose aujourd’hui une nouvelle plainte contre Meta auprès de la CNIL, invoquant le non-respect par l’entreprise des dispositions du RGPD.

Le nouvel abonnement de Meta : un écran de fumée destiné à détourner l’attention du consommateur quant au traitement illicite de ses données personnelles

À la suite de plusieurs décisions de justice européennes constatant que Meta avait collecté et traité des données personnelles pendant des années sans base juridique valable, la plateforme a finalement décidé de solliciter, désormais, le consentement des consommateurs à ce que leurs données fassent l’objet d’un traitement. Le consommateur doit ainsi accepter explicitement que ses données personnelles puissent être utilisées par Meta à des fins publicitaires. Cependant, Meta conditionne le refus de consentement à la souscription d’un abonnement payant. Autrement dit, soit le consommateur consent, soit, à défaut, il paye. Ce modèle d’abonnement a suscité des préoccupations chez les régulateurs à travers l’Europe, qui ont désormais lancé une enquête formelle pour déterminer sa conformité au RGPD.

Ce sujet d’importance masque toutefois une autre problématique concernant les pratiques de Meta : les consommateurs ne sont pas en mesure d’évaluer l’ampleur ni les conséquences du traitement des données opéré par Meta, ce qui rend tout consentement valable totalement impossible, illusoire et inefficace, et ce quelle que soit la décision des régulateurs concernant le droit de Meta à pouvoir exiger un paiement. En outre, le traitement des données ne se limite pas à ce qui est strictement nécessaire, le rendant déloyal, de sorte que Meta viole les principes fondamentaux du RGPD.

Le prétendu choix que Meta propose aux consommateurs ne respecte pas les exigences du RGPD

Rappelons que le RGPD impose que le consentement au traitement de données personnelles soit notamment éclairé et donné librement. Or ces exigences légales ne sont pas respectées par Meta. Si l’entreprise collecte auprès de ses utilisateurs un ensemble de données personnelles et les traite à diverses fins telles que l’affichage de publicités, la personnalisation de contenus et/ou la fourniture de services commerciaux à d’autres entreprises, elle ne spécifie pourtant pas la finalité précise de chaque type de traitement opéré sur ces données collectées. Pour le consommateur, il est donc impossible de comprendre les changements exacts induits par la souscription (ou non) à la nouvelle offre d’abonnement payant de Meta. L’entreprise collectera-t-elle effectivement moins de données ou cessera-t-elle simplement de diffuser des publicités sans pour autant réduire son « pistage » massif ? Impossible de le savoir.

Le caractère brumeux des pratiques de Meta en termes de traitement des données est également démontré par la communication faussement rassurante faite auprès des utilisateurs. Alors qu’elle se contente de leur présenter une simple liste statique de sujets publicitaires assez génériques sur la base desquels l’entreprise diffuserait de la publicité, elle vante dans le même temps aux entreprises qui souhaiteraient avoir recours à ses services de publicités ciblées une technologie puissante, fondée sur des algorithmes, et censée actualiser en permanence le profil publicitaire du consommateur en se basant sur des informations personnelles extrêmement détaillées. Difficile de faire plus contradictoire !

Le traitement des données personnelles par Meta enfreint les principes fondamentaux du RGPD

Outre les exigences en matière de consentement, le RGPD impose aux entreprises de limiter la collecte et le traitement au strict nécessaire, en toute loyauté. Cependant, Meta ne démontre pas limiter la collecte de données, au contraire. L’entreprise aspire simplement toutes les données possibles et imaginables, tout en (i) dissimulant systématiquement l’ampleur de ses pratiques, (ii) en utilisant un langage volontairement ambigu et (iii) en ne révélant que la partie émergée de l’iceberg de ses pratiques de « pistage ».

En réalité, l’entreprise fait usage de technologies dites « espionnes » présentes dans la majorité des applications et sites web afin d’effectuer un profilage constant des consommateurs, lequel est basé sur l’analyse en temps réel de leurs activités, leur géolocalisation, leur personnalité, leurs comportements, leurs attitudes, leurs émotions… Les consommateurs ne peuvent raisonnablement s’attendre à une telle intrusion massive dans tous les aspects de leur vie privée et de leur personnalité. Dans l’ensemble, les pratiques de Meta enfreignent donc de façon patente les principes fondamentaux établis par le RGPD.

Soucieuse de garantir la maîtrise des données personnelles des consommateurs, comme le souligne sa campagne « Je ne suis pas une data », l’UFC-Que Choisir passe à nouveau à l’action. En collaboration avec ses homologues européens, l’association dépose une plainte auprès de la CNIL et demande à l’autorité française de contraindre Meta à se conformer aux règles et principes du RGPD.

Par ailleurs, l’association rappelle qu’elle met à disposition des consommateurs un outil gratuit leur permettant de découvrir ce que les plateformes en ligne savent sur eux et de reprendre le contrôle de leurs données personnelles.


3 mars 2024