UFC-QUE CHOISIR MEUDON-ISSY-VANVES-MALAKOFF

PÈRE NOËL ATTENTION ! JEUX VIDÉO – CONTENU PAYANT


Le Communiqué de Presse de l’UFC QUE CHOISIR du 22 novembre 2017

Jeux de gains, jeux de vilains

A l’approche des fêtes de Noël, et alors que les pratiques des éditeurs de jeux vidéo relatives aux achats intégrés se multiplient ces derniers mois, l’UFC-Que Choisir met en garde les consommateurs contre ces dérives et demande à l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) de considérer les loteries payantes intégrées aux jeux vidéo comme des jeux d’argent, avec la régulation qui en découle.

 
Cherchant à monétiser toujours plus leurs jeux vidéo, leurs éditeurs tendent désormais à généraliser les achats de contenus à l’intérieur de jeux eux-mêmes déjà chèrement payés par les consommateurs (entre 50 € et 70 € à leur sortie). Si ces pratiques ont déjà plusieurs années, certains jeux sortis ces dernières semaines vont plus loin dans cette logique, soit en intégrant des achats avec gains aléatoires, soit en paramétrant le jeu de telle sorte que ces achats supplémentaires soient quasiment indispensables, le tout dans une opacité inacceptable vis-à-vis des acheteurs.

 
Les loteries payantes : le hasard provoque le désamour
L’une des grosses sorties de cette fin d’année, Star Wars Battlefront II, prévoyait un système de déblocage de contenus faisant appel au hasard à l’intérieur du jeu. En échange d’argent sonnant et trébuchant, les joueurs pourraient ainsi acquérir des bonus, notamment dans l’optique des modes multijoueurs via internet, sous la forme de coffres de butin (aussi appelés « loot boxes ») : le joueur paie pour un objet, sans savoir lequel à l’avance, et le gain est déterminé aléatoirement, après paiement. Si l’obtention d’un gain est systématique, la teneur de celui-ci est en revanche aléatoire.

 
Bien que l’éditeur Electronics Arts ait annoncé, sous la pression des joueurs, la désactivation temporaire de cette fonction, le problème de fond reste entier, d’autres l’appliquant. En effet, une référence à l’article L. 322-2 du Code de la sécurité intérieure met en évidence que les coffres de butin ont les caractéristiques des loteries, et qu’à ce titre leur strict encadrement est indispensable. En effet, il est inacceptable qu’un jeune public soit initié ainsi aux jeux de hasard, alors qu’il n’est plus à démontrer les méfaits de l’addiction qu’ils peuvent provoquer.

 
Payer pour gagner : sans transparence, ce n’est pas du jeu
Au-delà de cette logique de jeu d’argent, la généralisation des transactions payantes intégrées à des jeux déjà onéreux est en tant que telle problématique. Les éditeurs mettent en effet en place des mécaniques de jeux propices à la multiplication des achats intégrés, en créant volontairement de la frustration chez les joueurs qui souhaiteraient débloquer gratuitement ces bonus, au prix d’un nombre démesurément élevé d’heures de jeu.

 
Ceci est d’autant moins tolérable lorsque ces obstacles à une saine expérience de jeu ne sont pas connus des consommateurs avant l’achat. Or, ces jeux, qu’ils soient achetés en boîte ou en format dématérialisé, ne sont pas remboursables une fois qu’ils ont été commencés. Dès lors, les acheteurs qui se rendraient compte après l’achat que le jeu est déséquilibré pour pousser aux transactions intégrées se retrouveraient sans recours. Une information préalable sur la présence et l’ampleur de ces pratiques est donc indispensable.

 
Devant la progression non encadrée des transactions payantes dans les jeux vidéo, l’UFC-Que CHOISIR entend changer les règles du jeu pour permettre des achats éclairés, et dans cette optique :

      – Saisit aujourd’hui l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) pour lui demander de considérer comme des jeux de hasard les jeux vidéo incluant des coffres de butin payants, ce qui aura notamment pour conséquence d’en interdire la vente aux mineurs ;

       – Demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoire une information avant l’achat (sur la boîte et les pages internet de vente) sur la présence de ces mécanismes (probabilités de gains pour les loteries, coût total des achats intégrés, etc…).

 


30 novembre 2017

BONNE ANNÉE, BONNE ANNÉE !

Tous nos souhaits de bonheur, prospérité, santé, sérénité ….

Et nous serons toujours à vos cotés !

de la part de toute l’Equipe de Meudon – Issy – Vanves –  Malakoff

27 novembre 2017

L’UFC ET LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Nos dernières permanences 2017

Mercredi 20 décembre à Meudon la Forêt sur Rdv. au 01 41 07 94 79

Samedi 16 décembre à Meudon Ville sans Rdv.

Samedi 9 décembre à Issy les Moulineaux sur Rdv. au 01 41 23 80 80

Lundi 18 décembre à Vanves sans Rdv.

Le Père Noël arrive !

Nous allons l’accompagner et profiter des vacances scolaires.

En 2018, nos permanences reprendrons

Mercredi 10 Janvier à Meudon la Forêt sur Rdv. au 01 41 07 94 79

Samedi 13 Janvier à Meudon Ville sans Rdv.

Samedi 13 janvier à Issy les Moulineaux sur Rdv. au 01 41 23 80 80

Lundi 15 Janvier à Vanves  sans Rdv.

Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année.

27 novembre 2017

OPPOSITION A UN PRÉLÈVEMENT BANCAIRE

s’opposer à un prélèvement sur un compte bancaire est devenu facile

Depuis 2014 les moyens de paiement à distance, virements ou prélèvements ont été harmonisés dans l’espace européen. Il s’agit du SEPA (Single Euro Payments AREA).
Désormais, on ne donne plus une autorisation de paiement à la banque mais au créancier, fournisseur ou prestataire et la banque accepte toute demande de prélèvement correctement présentée.

Comment mettre fin à une autorisation de prélèvement ou à un prélèvement à venir :

  • la demande doit être adressée au bénéficiaire et si nécessaire, par prudence en aviser la banque qui mettra le compte sous surveillance mais prendra des frais.

Comment contester un prélèvement après son exécution :

  • il faut faire la demande écrite à la banque, dans un délai de huit semaines et le montant sera remboursé automatiquement sans frais.
  • Cependant, le client reste responsable de ce rejet vis à vis du bénéficiaire.
12 novembre 2017

SFR & LA JUSTICE

Une amende administrative d’un montant de 100 000 euros a été prononcée à l’encontre de l’opérateur SFR.

La direction départementale de la protection des populations de la Seine-Saint-Denis a constaté, dans le cadre du plan de contrôle annuel des opérateurs de communications électroniques, que l’opérateur SFR a commis des manquements aux articles L. 221-13, L. 221-16 et L. 221-21 du code de la consommation.

A plusieurs reprises entre le 5 juin 2015 et le 28 septembre 2016, l’opérateur a ainsi méconnu la réglementation relative à la vente à distance et au démarchage téléphonique, en :

  • Ne fournissant pas au consommateur sur support durable la confirmation du contrat conclu à distance ;
  • Ne fournissant pas au consommateur le formulaire-type de rétractation ;
  • Ne transmettant pas au consommateur une confirmation de l’offre faite dans le cadre d’un démarchage téléphonique ;
  • Engageant le consommateur à la suite d’une offre faite dans le cadre d’un démarchage téléphonique, alors même que son consentement écrit n’avait pas été recueilli ;
  • Refusant au consommateur l’exercice de son droit de rétractation qui lui était pourtant permis par la loi.

 

8 novembre 2017

CAMPAGNE ÉNERGIE MOINS CHÈRE – LAMPIRIS DEVIENT TOTAL-SPRING

Lampiris devient Total Spring : interpellations de consommateurs.

Suite au lancement de Total Spring qui a officialisé le rachat de Lampiris par Total, intervenu l’an dernier, certains consommateurs, et notamment les souscripteurs des campagnes « Energie moins chère ensemble », peuvent être interpellés sur ce changement de nom et ses implications..

Le rachat de Lampiris par Total en juin 2016, dont nous n’avons jamais caché l’existence, n’a pas impacté les Offres déjà proposées par Lampiris dans le cadre de la campagne « Energie moins chère ensemble », puisque le fournisseur LAMPIRIS conservait ses contrats d’approvisionnements antérieurs. S’agissant du changement de nom et du lancement de Total Spring, nous avons été comme les souscripteurs des campagnes précédentes et clients Lampiris, informés de cela le jour même du lancement de cette nouvelle marque.
En tout état de cause, comme nous le rappelons à l’occasion de chaque campagne, il faut souligner que, dans le domaine de l’énergie, les consommateurs sont libres de changer gratuitement, à tout moment de fournisseur d’énergie.

En aucun cas, les souscripteurs de la campagne Energie moins chère ensemble ne sont captifs de Total Spring. Bien au contraire.
Les anciens souscripteurs EMCE inscrits à la campagne « Energie moins chère ensemble » de 2017 pourront bénéficier des Offres lauréates d’Eni, Engie et d’EKwateur, lauréats des enchères inversées.
Pour les autres, qui ne souhaiteraient pas rester sous contrat avec Total Spring, ils peuvent changer à tout moment de fournisseur. Et pour les aider dans leur choix, il y a notre comparateur indépendant des offres « énergie », accessible gratuitement : https://www.quechoisir.org/comparateur-energien21201/?preview=20171018-dc0d04fda4c578a62e25ee91a1c425bf

S’agissant de l’électricité verte  (certains consommateurs alertent sur l’appellation «énergie verte »
donnée à ses offres par un géant pétrolier), nous avons régulièrement dénoncé l’appellation très
large d’« électricité verte » qui recouvre des réalités différentes.

Mais la Loi autorise une telle largesse… C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la nouvelle campagne 2017 Energie moins chère ensemble, nous avons créé sur un lot « soutien au petits producteurs d’électricité renouvelable », avec une électricité provenant majoritairement (70 %) de petits sites de productions d’électricité renouvelable implantés en France (éolien, solaire, petit hydraulique). L’objectif était bien d’encourager l’investissement dans les petits sites de production.

8 novembre 2017

LA LETTRE DU CONSOMMATEUR 4ème TRIMESTRE 2017

Chers Adhérents, Chers consommateurs,

Votre adhésion à notre association locale est un acte militant et non une contrepartie à un service, et pour nous, son renouvellement marque non seulement votre soutien au Mouvement national UFC-Que Choisir, mais aussi votre satisfaction (ou la reconnaissance) de notre travail local.

C’est au 31 décembre que nous faisons le point de notre représentativité à l’Assemblée générale de notre Fédération Nationale, par le décompte du nombre de parts fédérales, incluses dans votre cotisation, que nous lui reversons. Si votre échéance se situe en 2017, merci d’y penser.

Votre fidélité est notre force.

Nous rappelons que cette adhésion vous offre notre lettre d’informations mais reste distincte de l’abonnement au journal mensuel « Que Choisir ». Vous êtes abonné au journal d’une part, et vous êtes adhérent au Mouvement National par l’intermédiaire de votre association locale, adhésion valable dans toutes nos Associations de France et Outre Mer, d’autre part.

 Venez nous rejoindre ! Merci pour votre soutien.

Au sommaire de ce numéro (gratuit avec votre Adhésion à notre Association)

Actualités locales :

– Notre présence au Forum de VANVES avec photos à l’appui.

– Enquêtes locales, résultats : prix des magasins BIO et Offres et Qualité des services en grandes surfaces.

Informations générales :

– Arnaques au dépannages à domicile : actions et conseils de la Direction Générale de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

– Différence entre les Arrhes et les Acomptes.

– L’usurpation d’identité est le vol de l’identité d’autrui et tout le monde peut, un jour, s’y retrouver    confronté – les réflexes à avoir –

– ARCEP – plateforme où dénoncer les problèmes avec les opérateurs.

Les actions de l’UFC Que Choisir :

– Renégociation du crédit immobilier.

– La mobilité bancaire : kit de décryptage actualisé du dispositif de mobilité bancaire.

 

 

8 novembre 2017